Hello Hello !
On se retrouve pour un article un peu spécial mais que j’avais énormément envie de faire en ce 3ème jour de Back to school !
(Merci à ma douce Ju’ pour m’avoir donné l’idée de traiter ce sujet, j’espère qu’il pourra en aider plusieurs.)
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Positiver c’est quoi ? Selon notre copain le dictionnaire, positiver c’est présenter, envisager quelque chose sous un angle positif, constructif ; faire preuve d’optimisme.
Que ce soit dans votre vie professionnelle comme personnelle, positiver est important pour garder la tête froide. La plupart du temps, j’ai pu remarquer que le manque de positivisme vient en partie du stress qui ruine les envies de faire certaines choses et piétine la confiance en soi.
RELATIVISER
Le plus important pour positiver c’est de relativiser. Parfois c’est très compliquer de le faire, mais une fois accompli, tout parait plus simple.
- Regardez ce que vous avez accompli par le passé
Que ce soit scolaire, professionnel ou encore privé, on a tous fait des erreurs. Mais le plus important c’est que l’on a tous accomplis des choses plus ou moins grande. Vous vous rappelez quand vous avez eu votre première image / bon point ? Quand vous avez eu votre brevet, comment ça paraissait compliqué ? Quand vous avez fait votre premier stage ? Et quand vous avez travaillé votre bac ? Ce sont toutes ses petites victoires qui doivent vous rester en tête. Rappelez-vous les bons moments, les moments de réussite. Rien de mieux pour vous tourner vers le futur.
- « Oui d’accord mais j’ai un stage à trouver pour dans 4 mois !!! »
D’accord, je comprends. Mais regarde, tu as un rapport de stage pour dans une semaine. Tri les informations, prévois-les. Positiver passe aussi par le fait que tu as bien gérer ton planning. Je m’explique : si tu gères ton planning à l’avance, tu n’auras pas de dernières minutes, donc moins de stress. Tu verras que tu auras accompli les choses dans l’ordre et que tu ressentiras de la fierté parce que tu as tout fini à l’heure. Et ça c’est bon pour le moral.
SE DONNER LES MOYENS
Soyons réaliste, rien ne viens seul dans la vie. C’est à vous de vous donner les moyens, d’avoir l’envie de réussir. Alors j’aimerais vous donner la formule magique, mais malheureusement il n’y en a pas. Alors certains me diront « Oui mais Romane, tu as bien deux trois astuces ? », oui c’est vrai.
- Une forte envie ? Absolument !
Les recruteurs ne sont pas bêtes, ils savent si un candidat est vraiment intéressé ou non par un stage. Si vous voulez vraiment un stage, tentez votre chance ! Oui, vous allez prendre des refus dans le nez. C’est certain même. Mais un refus ne veut pas dire un échec. Un échec c’est quand vous ne l’avez pas fait pour ne pas prendre de refus. Ça c’est un échec et un vrai. Rappelez-vous toujours de ça : un refus peut n’être que provisoire. Peut-être que ce n’est juste pas la bonne voie d’entrée, ou bien pas le bon timing. Qui sait l’entreprise que vous visez vous prendra peut-être en master ou en alternance ? N’oubliez pas qu’il est plus simple de tenter sa chance après un premier refus parce que l’entreprise voit votre détermination.
- Faut-il avoir une pointe d’audace ? Aller une pointe seulement !
Par audace j’entends « Tendance à oser les actions difficiles ». Oui faire le premier pas c’est dur la première fois. Mais par la suite vous verrez que ce sera de plus en plus simple. Chacun de nous a une part de commercial en lui. Grossièrement, vendez vos savoirs faire, vendez votre expertise, vendez votre caractère. Vous êtes une personne singulière, faites-le découvrir aux potentiels recruteurs.
- Et la langue dans tout ça ? (Aie Aie Aie, sujet sensible…)
Bon, nous allons être claire. Personne, je dis bien PERSONNE, ne vous laissera votre chance si votre façon de vous exprimer (orthographe y compris) laisse à désirer. Rendez-vous bien compte que c’est le nerf de la guerre. Et puis stop les « Oui mais je suis nulle ». D’un, ce n’est pas positif, de deux avec tous les outils disponibles (word, correcteur etc), vos arguments sont par terre… Alors oui, une boulette, ça arrive, d’ailleurs je suis la première à la faire ! Mais 10 par lignes, n’abusons pas !
LA CONFIANCE EN SOI
- Adopte une image positive de toi.
N’en faites pas trop, il faut avoir des demis mesures. Je vois déjà certaines personnes venir me dire « je n’ai pas confiance en moi… ». Moi non plus je n’avais pas confiance en moi pour tout vous dire. Les premiers rendez-vous était un calvaire. Plus tard j’ai appris qu’on voyait en moi quelqu’un de très sure d’elle alors que ce n’était qu’un rôle. Alors oui, « il ne faut pas jouer un rôle ». Et bien je ne suis pas d’accord. Parce que faire semblant d’avoir confiance en soi aide vraiment à l’avoir. Jouer un rôle lorsque j’ai passé mon premier entretien m’a permis de développer ma confiance en moi, d’être de plus en plus sure. Au début, je ne me sentais pas super bien, ça me faisait peur. J’ai donc cru en moi, en ce que je savais faire et j’ai foncé. Plus le rendez-vous avançais, plus je me sentais à l’aise et j’ai retrouvé ma confiance en moi. Soyez convaincu de vos savoir-faire et de vos compétences.
- Ne te compare pas aux autres
Des meilleurs que toi, il y’en a. Il y’en aura surement toujours. Mais à quoi bon se dévaloriser ? Tu es unique, tu as tes propres qualités et c’est à toi de les mettre en avant. Encore une fois, tout est une question de confiance en soi. Envier les autres ou jalouser les autres pour tel ou tel chose ne sert à rien. Fait de ton mieux pour arriver à faire mieux qu’elle ! N’oublie pas que cette personne que tu jalouses, jalouses surement une autre personne. Au final, mieux vaut ne jalouser personne et donner tout ce qu’on a pour se satisfaire soit même.
GÉRER SON STRESS
Passons à la partie la plus compliquée. Je suis du genre stressée aussi, mais il y’a un moment pour tout. Tu ne peux pas te permettre de te rendre à un rendez-vous pro stressé et de bafouiller. Prends une grande inspiration, est confiance en toi et tout ira bien. Généralement le stress vient d’un manque de confiance en soi. Ça peut être à cause d’un manque de rigueur, ç cause d’une première fois ou autre, mais sache que si tu as confiance, tout se passera bien.
« Euh ton article c’est le positivisme pas la confiance en soi ni les moyens à mettre en œuvre ! »
Toutes les notions sont liées. Lorsque vous vous donnez les moyens, vous faites le premier pas sur le positivisme. Oui parce que vous verrez que ça fini par payer. Et là, le stress de ne pas avoir son année à cause de son stage ou encore de ne pas trouver de quoi payer son loyer s’envolera. Et puis ne plus vivre dans le stress et réussir c’est projet, c’est ça les clés du positivisme ! Parce que vous vous direz « Je suis capable, regarde je l’ai fait ! » et lors de la prochaine épreuve, le stress sera moins présent qu’avant.
MON EXPÉRIENCE
J’ai souvent été du genre à travailler au dernier moment (le plus souvent dans le stress d’ailleurs) ce qui me faisait perdre mes moyens. Je me disais « c’est trop tard », « Je n’y arriverais pas » ou encore « Je n’en suis pas capable ».
Toutes ses petites phrases qui viennent s’accumuler à « oh machin elle a trouvé son stage de 3ème chez Dior » ou encore « Oh Truc elle a 18 de moyenne ».
Et ce n’est pas les dires de mes enseignants et CPE qui aurait changé la donne : « Romane ne fait pas son maximum, pas de félicitation. », « Peut mieux faire » etc etc (oui j’en ai entendu des phrases plus démotivantes les uns que les autres).
Et quand je finissais dans un état horrible à la fin du conseil, on me sortait « C’est pour te tirer vers le haut ».
Autre exemple, lorsque j’ai dû choisir es études SUP et que je savais où je voulais aller, combien de réflexion je me suis prise concernant mon BTS ! « Mais Romane enfin ! Une ES ça va en fac, les BTS sont pour les STMG ! » « Tu sais, tu as le potentiel pour faire des études de droit, toutes les facs t’ont prise ! » …
Oui mais moi je veux faire un BTS communication, pas de fac, pas de droit, juste de la COM.
Alors je vous le demande, comment ne pas perdre la totalité de la maigre confiance en moi que j’avais ?
Heureusement j’ai toujours eu un cadre de vie super, avec des parents qui me relevait, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. J’ai de la chance, je n’ai pas eu un parcours de vie tout rose, ce qui m’a forgé. Mes stages j’ai dû remuer ciel et terre pour les trouver, j’ai contacter des dizaines d’entreprise, fait les dizaines de lettre de motivation, pris des dizaines de refus. Mais je n’ai jamais lâcher.
Aujourd’hui j’ai eu mon bac. Aujourd’hui je suis en deuxième année de BTS communication. Aujourd’hui je me suis donnée les moyens d’avoir de très bonnes expériences professionnelles dans de très grande entreprise mondiale. Aujourd’hui j’ai envie de travailler pour un avenir le plus confortable possible, dans un cadre de vie que je me donne les moyens d’avoir.
A travers cet article, j’aimerais que vous compreniez que vous êtes tous formidables. En aucun cas vous de ne pas lâcher. JAMAIS. Croyez-en vous. Vous êtes capable de grandes choses !
A demain,
Romane
