Hello !
Ça fait pas mal de temps maintenant que je garde pour moi un tas de storytime très drôles, toutes survenues parce que je faisais ma « beauty addict » ratée !


C’était un vendredi. Un matin comme les autres. Je me réveille, je mets mes lentilles, je m’habille. Je continue avec mes soins et je commence à me maquiller. Ça y est : j’ai presque fini, plus que le mascara !
J’approche mon recourbe cil, je replie mes cils, et hop j’applique mon mascara.
Et là, c’est le drame. Une scène d’horreur comme j’en avais jamais vu. Un carnage de guerre. Une seule expression me vient.
« Et merde ».
En effet, j’avais bien du mascara mais seulement en coin interne et externe. Je n’avais plus de cils entre. Résultat, 3 mois sans mascara pendant lesquels j’ai approfondi mon amour pour les rouges à lèvres. Mon but était de masquer la catastrophe et j’ai très vite compris que pour ne pas que ça devienne un complexe, il fallait que je force les autres à regarder ailleurs : donc mes lèvres.
Les premiers jours étaient compliqués parce que j’avais vraiment l’impression que tout le monde était focus sur ça. Mais au fil du temps, je me suis rendu compte que non. En réalité, personne ne s’était vraiment penché sur la question. Au fil des semaines, j’ai arrêté de me maquiller totalement – par flemme, oui je l’avoue.
Au final, j’en retire une expérience enrichissante au niveau du regard des gens et surtout du maquillage. Je n’ai jamais été extrêmement maquillée mais j’ai toujours aimé m’apprêter. Aujourd’hui, sortir démaquillée est clairement aussi normal qu’être en maillot de bain à la plage.

Qui dit vacances dit cocooning. Je vais vous planter le décor : 21h un jeudi soir, je décide de me faire un masque à l’huile de coco pour être belle pour mon ex qui arrivait le samedi. J’en avais un pot, j’ai donc regardé un tutoriel youtube et sur ses conseils, j’ai laissé poser toute la nuit en me disant que mes cheveux seraient brillants et beaux le vendredi ! J’en mets donc une bonne couche des pointes jusqu’aux racines comme la fille sur le tutoriel.
Sauf qu’évidemment, vous vous imaginez bien que rien ne s’est passé comme prévu. Le lendemain, je me lave les cheveux et je remarque assez vite que l’huile de coco ne part pas. Bizarre. Je les sèche, et effectivement ils sont toujours gras. Je refais un shampooing, et même résultat. Ça y est, je panique.
J’en parle à mon père qui a une amie qui utilise de l’huile de coco et cette dernière pousse un cri horrifié en me disant « MAIS T’ES MALADE ? » suivi de « CE N’ÉTAIT PAS UNE NOISETTE PAR MÈCHE MAIS POUR TOUTE TA TÊTE SURTOUT POUR TON TYPE DE CHEVEUX ! » (Je précise qu’elle a des magnifiques cheveux crépus, donc elle utilise beaucoup d’huiles différentes pour les nourrir)
Re « et merde »
Je me sens très conne et je me rappelle que la fille avait des cheveux crépus et moi ils sont de type « normal à sec »… Super, je comprends mieux.
Donc récapitulons. Mon ex débarque dans moins de 24h, j’ai une tête comparable à Cruella et aucun shampoing n’arrive à vaincre cet excès d’hydratation.
Résultat : Rien n’a réussi à enlever l’effet gras que j’ai gardé 3 à 4 jours. Je vous passe les détails très peu glamour des cheveux qui deviennent poisseux à force de les laver, du test de Mir (oui oui, le produit pour laver les assiettes) comme dernier recours et la gueule de mon ex à son arrivée.
Donc maintenant, plus d’huile de coco. JAMAIS. Et bien évidemment ma phrase préférée : « Quand tu ne sais pas faire, tu t’abstiens. MERCI. »
Bon après j’en ai bien rigolé. Enfin jusqu’à ce que ma coiffeuse me demande pourquoi mes cheveux étaient aussi secs. OUPS.

Bon cette dernière storytime est moins drôle parce qu’elle peut vraiment être dangereuse et c’est pour ça que j’avais aussi envie de vous en parler. Il y a deux mois, je ressens une douleur sur le côté du sein gauche. Je me pose des questions et je finis par palper. Et là, je découvre une grosseur. Je me liquéfie sur place tout en imaginant le pire. Le lendemain matin je décide de prendre un rendez-vous chez mon médecin.
Une semaine plus tard, je lui explique et il me dit qu’un cancer ne fait pas mal et que pour lui ce n’est pas un abcès. Il me dit que si ça me refait mal dans deux semaines, je dois revenir. Deux semaines plus tard, la douleur n’est pas passée, bien au contraire. Ça me gêne au quotidien, j’ai mal la nuit donc je dors très peu (donc je ne suis pas au top la journée), mais je garde « ce secret » pour moi.
Je retourne donc le voir, et ça l’inquiète vraiment. Je dois donc faire une échographie. Je prends un rendez-vous mais 3 semaines plus tard. En attendant les semaines sont longues, je dors très peu, je ne suis pas à 100% même si je fais de mon mieux. Je commence à en parler autour de moi à deux trois personnes. J’ai de plus en plus mal. Je réussi à déplacer mon échographie d’une semaine.
Arrive le Samedi 2 février, jour de mon écho. Je la passe tant bien que mal. Le résultat tombe : je n’ai ni abcès, ni tumeurs (bénines ou non) ni kystes. Je retourne donc le lundi voir mon médecin et le verdict est enfin là : j’ai une infection lié à une microcoupure. Il m’explique que l’aisselle est un carrefour entre les nerfs et les vaisseaux destinés au membre supérieur et que c’est à cause de ça que l’infection dure si longtemps. Il me dit qu’en me rasant il est possible que j’aie eu une microcoupure, que ça arrive très fréquemment.
Aujourd’hui ça fait deux semaines et la douleur a disparu, il ne reste que la fatigue. Même si j’ai eu plus de peur que de mal, j’avais quand même envie d’en parler ici parce que c’est un sujet qui peut toucher tout le monde et qui n’est pas vraiment connu.
Pendant ces deux mois j’ai essuyé des critiques de toutes parts parce que je n’étais pas assez attentive, que je devais dormir la nuit, qu’il fallait arrêter de sortir et travailler. Ces deux mois ont été très durs psychologiquement mais au final, j’ai eu de très bonnes notes et je me suis accrochée.
A travers cette histoire, j’aimerais transmettre un message. Peu importe ce qui se passe dans vos vies et les critiques que vous essuyez, la volonté triomphe toujours. Plus les gens et le destin essaieront de vous mettre un genou à terre, plus vous devez leur prouver que vous pouvez vous relever.
J’espère que ces storytimes vous auront plu. N’hésitez pas à me partager vos pires fails aussi, histoire que je me sentes moins nulle !
Moi je vous dis à Lundi prochain et prenez soin de vous !
